Politique

𝗣𝗿𝗲𝗺𝗶è𝗿𝗲 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗖𝗔𝗦𝗘𝗠 2025 : 𝗗𝗲𝘀 𝗮𝘃𝗮𝗻𝗰é𝗲𝘀 𝗺𝗮𝗷𝗲𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝘂𝗻 𝘁𝗮𝘂𝘅 𝗱𝗲 𝗿é𝗮𝗹𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗵𝘆𝘀𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 92 % 𝗲𝗻 2024 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗱é𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗠𝗲 𝗘𝗱𝗮𝘀𝘀𝗼 𝗥𝗼𝗱𝗿𝗶𝗴𝘂𝗲 𝗕𝗔𝗬𝗔𝗟𝗔

Le ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions (MJDHRI), a organisé ce jeudi à Ouagadougou la première session de son Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) pour l’année 2025. Cette rencontre, placée sous la présidence du Garde des Sceaux, Me Edasso Rodrigue BAYALA, a mis en lumière les résultats remarquables obtenus en 2024 et les perspectives pour les années à venir.

Axée sur le thème central « Le Travail d’intérêt général comme alternative aux peines d’emprisonnement : quelles stratégies pour une mise en œuvre réussie de la loi ? », la session a réuni les principaux acteurs du système judiciaire burkinabè. Ces derniers ont réfléchi à des stratégies pour garantir une mise en œuvre optimale de cette mesure, qui offre aux condamnés l’opportunité de contribuer à la société via des travaux non rémunérés, tout en facilitant leur réinsertion sociale et en réduisant la surpopulation carcérale.

Les participants, notamment des experts des administrations judiciaire et pénitentiaire, ont partagé des expériences concrètes et formulé des recommandations pertinentes pour assurer le succès de cette approche innovante.

En parallèle de la thématique principale, le CASEM a été l’occasion de valider des documents clés tels que le rapport d’activités 2024, l’évaluation des performances des structures et le programme d’activités 2025. Les statistiques judiciaires de 2023 ont également été présentées, offrant un aperçu détaillé de l’état de la justice au Burkina Faso.

Le ministère a enregistré une performance notable en 2024, avec un taux de réalisation physique de 92 %, contre 85 % en 2023, et un taux d’exécution financière impressionnant de 96,51 %. Ce progrès reflète une gestion efficace et un engagement constant de tous les acteurs envers des objectifs ambitieux.

L’adoption du plan d’action ministériel 2025-2027 lors de cette session constitue une étape essentielle dans la réforme du système judiciaire burkinabè. Ce plan, structuré autour d’orientations stratégiques claires, témoigne de la volonté du gouvernement de promouvoir une justice inclusive, humaine et au service des citoyens.

Cette session du CASEM 2025 marque un jalon significatif dans les efforts pour moderniser et renforcer le système judiciaire du Burkina Faso.