Bonnes pratiques en éducation au Burkina Faso : Un atelier initié par le projet SIPAS-BF pour capitaliser les acquis
Le projet de Soutien aux Initiatives de Paix au Sahel (SIPAS-BF) a organisé du 24 au 25 avril 2025 à Ouagadougou un atelier consacré à la capitalisation des bonnes pratiques en éducation.
Une quarantaine de participants ont pris part à cet atelier, parmi lesquels figuraient l’équipe de coordination du projet SIPAS de l’Association pour la promotion de l’éducation non formelle (APENF), les points focaux des quatre structures partenaires, ainsi que les promoteurs (deux personnes par microprojet) de la deuxième cohorte.

Cet atelier a servi de cadre pour finaliser la capitalisation des bonnes pratiques du projet après trois années de mise en œuvre. Selon la coordinatrice du projet SIPAS-BF, Yvette Poda les résultats sont concluants après trois années de mise en œuvre. « Nous sommes en notre troisième année de mise en œuvre. Nous pouvons dire que les résultats sont concluants parce que nous avons pu atteindre l’objectif fixé au départ, notamment financer 28 promoteurs, mettre en œuvre un nouveau projet en lien avec la paix au Burkina Faso. Et nous avons également avons renforcé les capacités des bénéficiaires dans la gestion, le suivi et l’évaluation », a-t-elle déclaré.
Concernant les perspectives du projet SIPAS-BF, Yvette Poda a souligné que le projet en voie d’être renouvelé après 2025. « Nous sommes aujourd’hui très honorés de savoir qu’il y aura une suite parce qu’on a eu à déposer une demande pour continuer les activités, ça a été validé », a –t-elle indiqué.

Prenant la parole au sujet de l’implication de sa structure dans le projet, Bertrand Joël Sian, chef de programme de la radio Notre-Dame-du-Sahel, a affirmé que ce projet est une belle opportunité. « Nous sommes heureux d’être associés à la mise en œuvre de ce projet. Notre structure a été retenue comme promoteur et ça a été vraiment une belle expérience pour nous de pouvoir voir dans quel domaine notre radio pourrait intervenir pour parler de paix et de cohésion sociale », a –t-il déclaré.
Le coordonnateur des activités de l’association Zama Malgré, s’est également réjouit d’avoir été associé dans la mise en œuvre de ce projet. « Nous sommes des heureux bénéficiaires de ce projet, et comme impact, nous avons travaillé avec les PDI et la population hôte, et il y a eu non seulement la cohésion sociale qui a été renforcée, il y a également aussi des formations en transformation agroalimentaire, qui a été bénéfique pour les bénéficiaires, de même que la population hôte, et qui se sont organisées en petits groupes, dont nous avons mis aussi à la disposition nos locaux pour les activités de transformation ».

D’une durée de trois ans (2022-2025) et d’un coût global de 98 millions de francs CFA, le projet SIPaS, couvrira toutes les 45 provinces du territoire national. Le projet SIPaS- Burkina Faso est coordonné par l’Association pour la Promotion de l’Education Non Formelle (APENF) en collaboration avec des Structures partenaires dont le West African Network for Education and Peace (WANEP), l’Organisation pour le Renforcement des Capacités de Développement (ORCADE) et le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNP/NZ) dans les thématiques de la gestion participative et pacifique des ressources extractives ( REX), l’Education à la Paix, la Democratie et la bonne Gouvernance ( EDP) et les Medias pour la paix (COM).
L’objectif général de ce projet est d’appuyer les initiatives concrètes qui contribuent à la promotion de la paix au sahel principalement au Burkina Faso, aux différents niveaux (micro, méso et macro) de manière ponctuelle ou dans le cadre d´une approche processus, avec une attention sur les jeunes, l´équilibre du genre et la diversité.