SEERA 2025 : une Afrique résiliente au cœur du nexus Agriculture – Énergie – Eau.

La sixième édition de la Semaine des Énergies et Énergies Renouvelables d’Afrique (SEERA) a ouvert ses portes ce vendredi 07 novembre 2025, sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.
Placée sous le thème : « Nexus Agriculture – Énergie – Eau : Défis et opportunités », cette rencontre continentale, qui se tient du 7 au 9 novembre 2025, réunit plus de 1 100 participants venus de divers horizons : chercheurs, décideurs publics, entrepreneurs, collectivités territoriales et jeunes innovateurs.
Un hommage vibrant et un appel à la souveraineté africaine

Dans son allocution d’ouverture, le Premier Ministre a d’abord rendu un hommage solennel aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), saluant leur courage et leur engagement pour la paix au Burkina Faso.
Abordant ensuite le thème central, il a souligné la nécessité d’une approche intégrée entre agriculture, énergie et eau, trois secteurs qu’il a qualifiés de « piliers essentiels de la souveraineté africaine ».
« Il n’y a pas de souveraineté alimentaire sans souveraineté énergétique et hydrique », a-t-il martelé, appelant les États africains à « des ruptures audacieuses, des modèles nouveaux et une vision partagée ».
Pour le Chef du Gouvernement, la SEERA s’inscrit pleinement dans la vision nationale : promouvoir une énergie durable, soutenir l’offensive agro-pastorale et halieutique, et encourager la transformation agroalimentaire à travers des unités locales performantes et résilientes.
« Le combat que nous menons est celui de la souveraineté totale : énergétique, alimentaire et hydrique », a-t-il insisté.
La SEERA, un espace panafricain d’innovation et de partenariat

Le Président du Comité d’Organisation (PCO), dans son mot de bienvenue, a exprimé sa profonde gratitude au Ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières pour la confiance placée en lui, tout en saluant le travail acharné de son équipe.
Il a rappelé qu’depuis 2016, la SEERA s’impose comme un cadre panafricain d’échanges, de partenariats et d’innovation, rassemblant les acteurs du développement autour d’une vision commune.
« Aucune transition énergétique ne sera durable si elle n’alimente pas l’agriculture et n’intègre pas la gestion de l’eau », a-t-il déclaré, soulignant que les réponses africaines doivent être « aussi liées que nos défis ».
S’inspirant de Kofi Annan, il a ajouté :
« L’Afrique n’a pas besoin de pitié ; elle a besoin de partenaires et d’un environnement qui lui permette de libérer son énergie créatrice. »

Pour Yacouba Zabre Gouba, ministre en charge de l’énergie, Il est important que nous prenions en compte la vision du moment, que toutes les innovations susceptibles d’améliorer la productivité puissent être discutées, partagées et mises au service du développement.
«L’objectif est clair : proposer des solutions concrètes pour bâtir une Afrique plus autonome, plus résiliente et plus solidaire. »
Une Afrique debout, solidaire et résiliente

Durant trois jours, la SEERA se veut une véritable agora africaine : conférences, panels, expositions, concours d’innovation et soirée de distinction viendront rythmer le programme.
Entre le message d’unité du Comité d’organisation et l’appel à la souveraineté du Premier Ministre, la SEERA 2025 s’annonce comme un tournant stratégique pour la gouvernance intégrée des ressources africaines.

Tous les intervenants ont salué la dynamique collective et la volonté du Burkina Faso de faire de cette édition un espace d’échanges féconds, d’innovation et de solutions concrètes pour une Afrique résiliente face aux défis climatiques et économiques.
« La SEERA 2025 est une promesse : celle d’un continent qui choisit d’agir », a conclu le PCO.
