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Comité d’approbation des sous projets PGPC/REDD+ : 498 sous-projets seront examinés pour un besoin de subvention de 2 051 806 041 FCFA

                      

Les membres du comité d’approbation des sous-projets à financer par le projet de gestion durable des paysages communaux pour la réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (PGPC/REDD+) ont tenu ce jeudi 20 novembre 2025, leur deuxième session. Au cours de cette session, ils auront à examiner et valider 498 sous-projets. L’Ouverture des travaux a été présidée par le chargé études au secrétariat général du ministère de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, Laurent Woba.

Mise en œuvre par le ministère de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, le PGPC/REDD+, est présente dans 96 communes repartit dans 8 régions du Burkina Faso.  Ce projet est composé de 4 composantes dont le 3 à pour objectif principale de renforcer, améliorer et faciliter le développement de chaine de valeur des produits forestiers non ligneux. Ainsi les activités à financer dans cette composante 3, ont fait l’objet d’appels à propositions et seront mises en œuvre à travers des sous-projets par des coopératives, des petites et moyennes entreprises et des groupements d’intérêt économiques éligibles. Ainsi le ministère en partenariat avec l’Union Internationale pour la conservation de la nature UICN, ont lancé en 2024 et 2025, trois appels à sous-projet afin de sélectionner et de financer des plans de développement d’entreprise, des moyennes unités d’entreprises et des sous-projets Bio compost. Dans le but d’identifier et de financer de manière équitable les meilleurs sous-projets, un arrêté ministériel a mis en place le comité d’approbation des sous-projets. Aux membres de ce comité d’approbation, le chargé d’études Laurent Woba, leur dira “ votre rôle est apprécier le déroulement global du processus de sélection, les montants alloués, les types de projets retenus, la répartition géographique des financements, la prise en compte des groupes vulnérables dans les sous-projets sélectionnés et la formulation des orientations stratégiques pour le présent et les prochains appels à sous-projets”.

                         498 sous-projets à la loupe du comité d’approbation

Pour l’année 2024, 495 sous-projets avaient été approuvé pour financement par le comité pour une subvention de 2 437 3377 319 FCFA. Le comité d’approbation à pour cette année 2025, 498 sous-projets à examiner. Soit 442 sous-projets du plan de développement d’entreprise pour un besoin de subvention du PGPC/REDD+ de 870 560 400 FCFA, 33 sous-projets des moyennes unités d’entreprise pour une subvention de 983 749 003 FCFA et 23 sous projets bio compost pour une subvention de 197 496 638 FCFA. En sommes, les 498 sous -projets de cette année 2025, ont un besoin de subvention globale de 2 051 806 041 FCFA.  Selon le coordonnateur  de la sous-composante 3-2 à savoir soutien  aux coopératives et PME  dans  les municipalités ciblées, Amadou Kaboré,  la session du comité d’approbation va permettre d’évaluer et de valider les sous-projets. Après cette session , note-t-il  si les projets sont validés, les acteurs seront informés et “on va leur demander d’ouvrir des comptes spécifiquement pour leur projet, et sur cette base on va signer des contrats, on libérera 30% de la subvention accordée pour leur permettre de commencer leurs activités”. Le rôle de l’UICN dans ce programme, est selon Jacques Somda, chef de programme, de rendre les ressources disponibles aux promoteurs qui auront la chance de voir leur sous-projet validé par le comité d’approbation.

L’impact des sous-projets

Pour Amadou Kaboré, coordonnateur de la sous composante 3.2, l’impact que ces sous-projet peuvent avoir c’est le renforcement des capacités des porteurs dans la gestion des forêts et également la création d’emplois verts en milieu rural.  Il ajoutera “ notre objectif c’est d’accompagner les acteurs a renforcé leurs capacités, leur permettre de créer des emplois générateurs de revenus en milieu rural mais aussi et surtout de préserver les ressources forestières que nous avons pour les générations futures”.