Écoles préscolaires et primaire les Cigognes : Un modèle de résilience dans l’éducation
Depuis son ouverture en 2015 grâce au partenariat entre deux associations, SITALA du Faso et NO MAN’S LAND. L’école burkinabè « Les Cigognes » ne cesse de s’agrandir. En effet, l’école « Les Cigognes » est au nombre de trois, dont deux écoles préscolaires, l’une sis à Belle Ville (secteur 29), côté Est de la cité universitaire de Bobo-Dioulasso, l’autre à quelques pas du Village Artisanal, quartier Bindougousso au secteur 14 en plus de l’école primaire. Les écoles « Les Cigognes » œuvrent dans l’éducation depuis maintenant une dizaine d’année à Bobo-Dioulasso. Liant la pratique à la théorie, « Les Cigognes » regroupent une centaine d’apprenants dans les trois écoles. Nous sommes allés à la rencontre des acteurs qui se battent au quotidien dans ces temples du savoir pour donner une éducation de qualité aux enfants tout en tenant compte du monde dans lequel ils vivent.
C’est dans une ambiance de parenté à plaisanterie que l’équipe de l’école «Les Cigognes » nous a reçu dans leurs locaux afin de nous parler de la vie de l’école. Une manière pour cette équipe dynamique de perpétrer la culture burkinabè, notamment l’hymne national en langue (dioula) que tous les enfants de l’école savent chanter. «Nous avons une pédagogie un peu différente que nous appliquons dans nos écoles. Les enfants s’auto-apprennent car on ne veut pas leur mettre la pression. Il faut que l’enfant apprenne et se corrige lui-même. Cette année, en plus des activités pédagogiques, nous avons fait un carnaval dans toute la rue avec la primaire. En grande section, nous avons mis en place le calcul mental. En général, tous les enfants de la grande section savent écrire leurs prénoms avant d’aller au CP unique. Nous faisons également des projets de jardinage avec les enfants. En plus des partenaires telles que l’associasion SITALA et la mairie de l’arrondissement 7 et 6 , nous sommes aussi en partenariat depuis plus de 10 ans avec l’association NO MAN’S LAND en France et au Burkina Faso, c’est elle qui s’occupe de trouver des fonds pour les aménagements, les constructions et surtout les parrainages qui concernent une trentaine d’enfants. D’autres partenaires locaux et internationaux seront les bienvenus.» Affirme Caroline Coulibaly Joos, vice presidente de NO MAN’S LAND.
Il faut noter que la cours de l’école du préscolaire et celle du primaire située à Bindougousso sont en locations et étaient habitées par des personnes de mauvaises intentions. Pour ce qui est de l’école de Belle-Ville, elle a été construite par l’association NO MAN’S LAND.
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Tiemtoré Harouna, un enfant parrainé par NO MAN'S LAND
C’est dans une ambiance de parenté à plaisanterie que l’équipe de l’école «Les Cigognes » nous a reçu dans leurs locaux afin de nous parler de la vie de l’école. Une manière pour cette équipe dynamique de perpétrer la culture burkinabè, notamment l’hymne national en langue (dioula) que tous les enfants de l’école savent chanter. «Nous avons une pédagogie un peu différente que nous appliquons dans nos écoles. Les enfants s’auto-apprennent car on ne veut pas leur mettre la pression. Il faut que l’enfant apprenne et se corrige lui-même. Cette année, en plus des activités pédagogiques, nous avons fait un carnaval dans toute la rue avec la primaire. En grande section, nous avons mis en place le calcul mental. En général, tous les enfants de la grande section savent écrire leurs prénoms avant d’aller au CP unique. Nous faisons également des projets de jardinage avec les enfants. En plus des partenaires telles que l’associasion SITALA et la mairie de l’arrondissement 7 et 6 , nous sommes aussi en partenariat depuis plus de 10 ans avec l’association NO MAN’S LAND en France et au Burkina Faso, c’est elle qui s’occupe de trouver des fonds pour les aménagements, les constructions et surtout les parrainages qui concernent une trentaine d’enfants. D’autres partenaires locaux et internationaux seront les bienvenus.» Affirme Caroline Coulibaly Joos, vice presidente de NO MAN’S LAND.
Il faut noter que la cours de l’école du préscolaire et celle du primaire située à Bindougousso sont en locations et étaient habitées par des personnes de mauvaises intentions. Pour ce qui est de l’école de Belle-Ville, elle a été construite par l’association NO MAN’S LAND
Edith Raïssa Tianhoun née Coulibaly, la responsable du préscolaire quand à elle se réjoui du travail abattu au quotidien avec les enfants. « Tous les jours d’écoles nous sommes à l’école à 6h45 pour l’accueil et à 8h c’est le début des activités. À 10h30 on leur donne le goûter et après ils prennent la récréation de 10h30 à 11h. Dans l’ensemble, le travail se passe bien. À 11h nous rentrons en classe pour les activités secondaires et il faut noter que tous les jours nous avons au moins 13 activités que nous menons avec les enfants. Nous pouvons citer l’éveil math, les activités de créations, les activités éducatrices motrices, la pré-lecture et nous faisons aussi des activités parallèles comme les sorties une fois par semaine. Nous sommes doux avec les enfants handicapés et on ne les force pas à faire une activité, ils sont facilement intégrés et acceptés par les autres enfants. Nous ouvrons le centre en mois d’août pour les vacances et on prend les enfants de 3 à 6 ans et du CP jusqu’au CM2. »
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Pour Sylvie Sanou, Directrice et enseignante de l’école primaire « Les Cigognes », « l’école primaire a vu le jour en 2021 à la demande des parents d’élèves de la grande section du préscolaire avec au total 14 élèves pour la classe de CP unique. En 2022-2023, nous avons accueilli 43 élèves dont 16 pour la classe de CE1 et 27 pour le CP. Pour cette année 2023-2024, v a 65 élèves dont 29 au CP, 21 au CE1 et 15 au CE2. » Nous confit-elle. Toujours selon elle « l’école s’apprête à ouvrir pour l’année scolaire 2024-2025, la classe de CM1 qui est déjà construite. » L’objectif de cette école est d’accompagner correctement les enfants sur le plan éducatif, d’où l’effectif dans les classes.
Koné Aïssé, élève depuis le préscolaire, actuellement en classe de CE2 à l’école « Les Cigognes » se dit être contente de venir à l’école tous les jours. « On nous apprend beaucoup de choses en science, en géographie… On fait également des travaux pratiques que nous aimons bien.»
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Cette école est également appréciée par des parents d’élèves, en témoignent les propos de la presidente de l’APE « J’ai trois enfants au sein de l’établissement et ils sont éveillés grâce à la qualité de l’éducation. »
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