Politique

FESTIC 2021 : quatre prix et une mention spéciale décernés par le jury

La quatrième édition du festival des Identités culturelles (FESTIC) organisée par le cinéma numérique ambulant (CNA) a refermé ses portes le samedi 06 novembre 2021 à Ouagadougou avec une cérémonie de clôture. À l’issue des projections qui ont eu lieu au cours du festival, quatre réalisateurs dont la burkinabè Marie Laurentine Bayala ont été récompensés pour la qualité de leurs films.

Après délibération, le jury a décerné un prix du public au film « La lutte continue » de la réalisatrice burkinabè Marie Laurentine Bayala. Ce film parle de l’histoire du personnage de BATIGA, un grand lutteur d’un village qui met en jeu pour la troisième fois consécutive son titre de champion en lutte traditionnelle. Après avoir terrassé ses adversaires les uns à la suite des autres, le jury s’apprête à le déclarer grand vainqueur. Soudain une femme fait irruption dans l’arène et demande à se battre avec BATIGA.

Le prix de la meilleure fiction a été attribué au film « Awa » de Deborah BASA de la République démocratique du Congo. Le film parle de la vie d’une mère et sa fille Divine. Sans mari, cette mère doit scolariser et nourrir sa fille avec son petit fonds de commerce.

Le prix spécial du jury a été attribué au film documentaire « Dimdolobson, une mémoire éclipsée » de la réalisatrice française Christine Allot-Bouty. Ce film documentaire dresse le portrait de celui qu’on considère comme le premier auteur burkinabè. Emaillé de témoignages, d’analyses et de points de vue, cette enquête propose une incursion dans la culture Moaga et dans toute une époque : la Haute Volta coloniale.

Le prix du meilleur documentaire a été attribué au film le film “800 EYES” (800 Yeux) de Ndzelen Bernadette Nsokika. 800 EYES raconte une histoire sur la nature symbiotique de la relation entre le dirigeant de Nso et le peuple Nso, comment la crise en cours a affecté leur culture et leur population et leur future.

Outre ces prix, le film « Trois feuilles » de Séphora Monteau et Eleonore Coyette de Haiti a obtenu une mention spéciale de la part du jury de la quatrième édition du FESTIC. Ce film dénonce les violences basées sur le genre. Réalisé avec des marionnettes il est basé sur le parcours de trois femmes de trois générations différentes qui sont toutes victimes de violences physiques et sexuelles. Ce prix est une mention spéciale et non un trophée, a souligné le jury.

Au cours de cette quatrième qui s’est tenue du 30 octobre au 06 novembre 2021 sous le thème : « Identité et vivre ensemble », ce sont 24 films qui ont été projetés.