Lutte contre la covid-19 : la Commission nationale burkinabè pour l’UNESCO et l’ICESCO forme à Koudougou sept associations en Markéting et Gestion des projets

La Commission nationale burkinabè pour l’UNESCO et I’CESCO met en œuvre au Burkina Faso le projet de “Lutte contre la COVID-19 à travers l’innovation et l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes”.

Financé par la Fondation Alwaleed Philantropies à travers l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), ce projet a pour but d’accroître la capacité de résilience des associations à participer pleinement, et de manière qualitative, au développement social et économique du pays malgré le contexte de COVID-19.

Le projet se met en œuvre suivant trois phases essentielles. La première phase était consacrée à la dotation des coopératives ou associations en matières premières de production de savon, du gel hydro-alcoolique et de masques). Cette production est en cours de distribution au profit des personnes vulnérables, des déplacés internes, des femmes exclues par allégation de sorcellerie, des nettoyeuses des rues, des élèves, etc.

La seconde phase est axée sur le renforcement des capacités des membres des associations sélectionnées en markéting, management et gestion des projets.

La dernière phase sera consacrée à la dotation des associations ou coopératives en intrants et équipement en vue de la seconde production, qu’elles vendront à coût et dont le revenu constituera pour elles un fond de roulement.

C’est donc dans le cadre de la mise en œuvre réussit dudit projet, qui est d’intérêt national que la Commission nationale burkinabè pour l’UNESCO et I’CESCO a tenu, du 2 au 3 mars 2022, à Koudougou, dans la salle de rencontres du Centre UNITAS, l’atelier de formation en marketing, management et gestion des entreprises au profit des sept associations sélectionnées.

Cinquante-un (51) personnes issues des associations Benkadi (Dori), Nerwaya (Tampouy), Pawelgdé (Dagnoen), Faso Life (Zone I), Maneg-Tenga (Ouahigouya), ACCSY (Ouahigouyaà) et Salmanoul Farrisy (Tanguin) ont bénéficié de cette formation sur la production du savon et du gel hydro-alcoolique ainsi que sur la fabrication des masques entrant dans le cadre de la lutte contre la COVID-19.

Le Secrétaire général de la Commission nationale burkinabè pour l’UNESCO et I’CESCO, Dr Fatié OUATTARA, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de la formation, a, en effet, rappelé l’intérêt du projet qui vise à soutenir les membres de ces associations, afin qu’elles puissent bien reprendre et poursuivre leurs activités qui ont en majorité été ralenties, suspendues ou stoppées par l’avènement de la COVID-19.

Pour lui, « l’atelier de ce jour a pour objectif principal de renforcer les capacités production des femmes et des jeunes, membres des associations ou coopératives sélectionnées, dans leurs domaines de compétence respectifs, afin qu’ils fassent davantage de productions de qualité qui puissent être vendues et achetées à prix social. Aussi, cet atelier vise à apprendre aux participants les techniques de vente et de marketing. Elles seront aussi dotées de connaissances en matière de gestion financière et de stock de production », a-t-il précisé.

Balkissa DICKO, membre de l’association BENKADI (l’entente en bien) du Sahel qui fabrique du savon ainsi que des pommades pour le soin cutané et capillaire

Selon Balkissa DICKO, membre de l’association BENKADI (l’entente en bien) du Sahel qui fabrique du savon ainsi que des pommades pour le soin cutané et capillaire, « cette formation va nous rapporter beaucoup de choses. Nous allons savoir comment les autres mettent en place leur stratégie de marketing et en retour, eux aussi, ils pourront savoir comment nous aussi on s’y prend pour fabriquer du savon de qualité », a-t-elle indiqué. Elle rassure également qu’il sera organisé un partage des connaissances au profit de tous les membres de son association dès son retour au niveau de sa localité.

Le Représentant du ministère de la jeunesse, Zakaria SAWADOGO, salue l’initiative en ce sens que « cette formation est la bienvenue, elle va contribuer à la pérennisation et au développement de ces micro-entreprises. Pour pouvoir vendre également, il faut des connaissances sur le marketing et le management de la qualité », a-t-il déclaré.

Le Secrétaire général de la Commission nationale burkinabè pour l’UNESCO et I’CESCO, Dr Fatié OUATTARA

Au cours de la cérémonie de clôture de l’atelier, Dr Fatié OUATTARA a félicité les formateurs, a remercié l’ensemble des participants de leur attention, et a souhaité que cette formation contribution à améliorer leurs pratiques professionnelles à travers la connaissance des intrants, la maîtrise des techniques, outils, méthodes et processus de fabrication de produits d’hygiène de qualité. Il a terminé son propos en remerciant l’ICESCO et la Fondation Alwaleed Philanthropies de cet important soutien dont bénéficie le Burkina Faso à travers ses associations.