« Même en vacances, les enfants doivent être suivis…» (Kieno Sibiri promoteur du cabinet K’Educ)
Après une année de travail scolaire, l’heure est au repos pour les élèves et les personnels éducatifs. Cependant l’année scolaire 2021-2022 a été fructueux chez certains comme ce fut le cas du cabinet K’Educ situé dans la commune de Komsilga. Nouvelles Infos est allez à la rencontre du premier responsable du cabinet K’Educ monsieur Kieno Sibiri. Il nous livre les détails de leur année scolaire.
Comment s’est passé l’année scolaire 2021 2022 chez vous ?
L’année scolaire s’est bien déroulée. Les difficultés n’ont pas manqué mais avec la collaboration des parents et la détermination des braves enseignants qui nous accompagnent, nous avons pu surmonter ces difficultés. Et aujourd’hui, nous sommes satisfaits des résultats de nos activités. De l’accompagnement en documentation (à la rentrée) aux cours à domicile, en ligne aux conseils et aux consultations pédagogiques, le bilan est positif. Et ce dont les principaux bénéficiaires qui nous font les témoignages (les parents et les élèves).
Et au niveau de votre cabinet K’Educ ?
Au niveau du cabinet K’Educ, nous avons plusieurs types de services. En cours à domicile (au moins deux trimestres d’accompagnement), nous avions 3 élèves pour le BEPC. Et tous ont été reçus à leur examen. Donc le taux est de 100%. En cours d’appui formule sociale (Groupes d’une dizaine d’élèves), on a obtenu 5 brevetés sur 7 candidats présentés (71,42%).
Dites-nous, tout ce que votre cabinet fait ?
Le cabinet K’Educ est né en 2019 et est basé à Komsilga. C’est un cabinet de soutien scolaire et académique. Nous accompagnons les élèves dans les apprentissages (cours à domicile, cours d’appui, cours en ligne) et les parents à travers des conseils (organisation du travail de l’élève, documentation, orientation, choix de l’école, discipline). Nous accompagnons les étudiants et les élèves fonctionnaires dans la rédaction des rapports de stage et mémoires.
Quels Conseils adressez-vous, aux élèves et aux parents pendant ces vacances ?
Il faut d’abord que les parents fassent le bilan de l’année de leurs enfants, examinent son travail, ses notes, ses cours, ses manuels scolaires, et échangent avec lui sur les difficultés rencontrées (apprentissages, déplacement, camaraderie, relation avec les enseignants, documentation) et pour chercher des solutions. Laisser l’enfant se reposer correctement (2 semaines à 1 mois). Faire un programme d’activités de vacances : visites, sorties, lectures, sport et autres loisirs. En général, pour les élèves de zones rurales, dont les parents sont majoritairement agriculteurs et ou éleveurs, il est préférable que les enfants restent à leurs côtés pour les accompagner dans les travaux champêtres, chacun selon ses capacités. Cela évite que les enfants se retrouvent en ville pour exercer des activités qui ne collent pas avec le statut d’enfants ou d’élèves, telles que travailler dans les bars, les boîtes de nuit, les salons de massage (qui sont des lieux de prostitution masqués). Des élèves ayant menés de telles activités ne sont plus des apprenants de bonne qualité pour la suite des études. Dans tous les cas, si les enfants doivent apprendre à travailler dans des ateliers ou exercer un quelconque commerce, ils doivent être encadrés par des adultes responsables et soucieux de leur avenir. A partir du début septembre, l’on doit penser à la préparation de la nouvelle année scolaire (révision, documentation, cours de remédiation, cours de complément, etc.). En conclusion même en vacances, les enfants doivent être suivis, non seulement pour leur sécurité mais aussi pour leur bonne éducation. Ne pas rompre avec le travail d’éducation fait par l’école.
Que diriez vous aux parents d’élèves de faire pendant ces vacances ?
Les parents doivent améliorer leur collaboration avec les enseignants. Cela va permettre de corriger les difficultés des enfants au fur et à mesure. Une suggestion : pour recruter des professeurs de maison, il faut penser à une collaboration avec des enseignants professionnels ou des structures sérieuses comme le cabinet K’Educ ; il faut absolument éviter les vieilles pratiques qui conduisent à l’insuccès : appel au neveu ou au cousin, même s’il n’est pas qualifié.
Merci beaucoup à Nouvelles infos pour l’intérêt porté sur les activités du cabinet K’Educ. Longue vie à votre médium. Que Dieu vous bénisse !